Jaguar Type E 3,8 "semi-lightweight"

LOLITA la plus médiatique des Type E "semi-Lightweight" Française

Année : 1962
Couleur : Grise
NC

CARACTÉRISTIQUES

Type E DHC 1962 Série 1 Plancher Plat . N° de série 87 66 88 . N° de Moteur R 3620-8 d'origine. N° De moteur actuel ZA 84968 .

La voiture sort de services et révision des Ets Trichet et est prête a engager dans n'importe quel évenement historique.

Un Nouveau PTH sera livré avec l'auto.

COMMENTAIRES

La Type E apparaît début 61, dépositaire de l’expérience issue de la compétition et des cinq victoires remportées par les Type D et C aux 24 Heures du Mans. Elle semble d’autant plus révolutionnaire qu’elle succède à l’XK150, dernière évolution de l’XK120 née en 1948 !
En 1963, le service compétition de Jaguar dirigé par Lofty England décide de produire 12 Type E coque alu avec les ultimes développements de l’usine. On les appelle « lightweight » et sont destinées à des écuries privées ; Jaguar réédite ainsi un scénario parfaitement réussi quelques années plus tôt !
En effet, quelques semaines après le lancement de la Type E, Claude Baily, designer en chef de Jaguar, ordonne en mars 1961 la préparation (project specifications ZP 537/24) de 7 roadsters conduite à droite qui sont livrés par priorité aux écuries privées réputées de l’époque : celles de Dick Protheroe, John Coombs et Tommy Sopwith (écurie Ecosse) entre autres.
Un objectif pour Jaguar : démontrer la compétitivité de son nouveau modèle sans avoir à engager un budget « compétition usine ».
Le pari sera réussi car aux mains de Graham Hill, Roy Salvatori et Jack Sears, entre autres, à qui seront confiées ces voitures, Jaguar volera de victoire en victoire en GT.
La plus célèbre d’entre elles sera la 4WPD de John Coombs qui deux années durant a subi nombre d’évolutions pour devenir (avec sa monocoque acier « allégée ») le prototype de la lightweight avec l’objectif de battre la nouvelle venue de Ferrari : la GTO !

La voiture présentée à la vente est le châssis 87 66 88 livrée à Capina France en mars 62. Elle a été produite en février 1962, et immatriculée en juin 1962, de couleur «gun metal», intérieur « biscuit », conduite à gauche.
C’est donc une série 1 et une rare « plancher plat ».
Elle a été retrouvée par le lyonnais Richard Gletton à Montpellier en 1988 dans le garage de Monsieur Solignac avec sa culasse d’origine, équipée d’un grand nombre de pièces spéciales compétition usine :
Voies élargies, freins à disque Type D, échappement Type D, ouvrants et capot aluminium identiques à celui qui équipe la voiture de Pierre Bardinon.
Ce dernier identifié par François Mazet renforce la thèse selon laquelle le roadster 64 ex-Mazet est le « donneur » à notre Type E 3,8 L, des pièces spéciales retrouvées à l’époque.
De plus, si François Mazet a pu engager en course son roadster 4,2 L durant les années 60, à partir du milieu des années 70, les règles d’engagement du VHC (Véhicules Historiques de Compétition) interdiront à la 4,2 L de courir. C’est l’explication la plus plausible à cette « métamorphose ».
C’est donc Richard Gletton qui rachète la voiture en l’état et la confie à Francis Trichet pour une restauration et une préparation complète en totale conformité avec les règles FIA et dans la « continuation » de l’ex-Mazet.
La voiture ainsi restaurée a été engagée en 1990-1991-1992 dans le championnat de France VHC par Richard Gletton, puis par Alain Slessinger qui la revend début 1993 à Jean-François Bentz.
Depuis 1993, Jean-François Bentz, souvent associé à Francis Trichet dans des courses de semi-endurance a engagé sa Type E dans près de 100 courses (20 podiums et seulement 14 abandons !), sur tous les circuits d’Europe avec quelques belles victoires et des très nombreuses places d’honneur au scratch. Puis elle changera de main pour faire le bonheur de son actuel proprietaire, qui l’engagera entre autre une nouvelle fois a la course de support jaguar du mans Classic 2018
En France :
Montlhéry, Dijon, Paul Ricard, Nogaro, Magny-Cours, Le Vigeant, Pau, Lédenon, Albi, Charade … et Le Mans (Bugatti et grand circuit des 24 Heures) …
En UK :
Silverstone, Donington, Oulton Park, Brands Hatch …
Mais aussi :
Zandvoort (H), Spa (B), Nurburgring-F1 et Nordschleife (G), Brno (Rep. Tcheq), Monza, Imola, Vallelunga (I), Jarama (E), Estoril, Portimao (P) … Killarney (Cape Town)
Par ailleurs, Jean-François Bentz a engagé sa Type E dans 8 Tour Auto avec pour coéquipier, selon les années : Francis Trichet et Hervé Poulain.
Après plusieurs places honorables et 3 abandons, Bentz-Trichet finissent 3ème au scratch du Tour Auto 2010 face à une sérieuse concurrence internationale.
En 2002, puis en 2004, la voiture est engagée au Mans Classic avec l’équipage Bentz-Poulain-Trichet qui termine 1ère des Jaguar et fait la une des journaux en se présentant sur la ligne de départ avec une « robe » peinte par la designer de mode Chantal Thomass dans le cadre d’une opération caritative au bénéfice de Mécénat Chirurgie Cardiaque-Enfants du Monde. (En 2005, elle est exposée sur le stand d’Artcurial durant la quinzaine de Rétromobile).
La voiture ainsi habillée a rejoint dans le livre « Mes Pop Cars » (Hervé Poulain) celles très célèbres peintes par Alexandre Calder, Andy Warhol, Frank Stella, Roy Lichtenstein, César, Arman … pour le même Hervé Poulain, pilote et commissaire-priseur bien connu qui a participé à 11 éditions des 24 Heures du Mans.
Au cours de ses 25 années de compétitions en historiques, la voiture a été développée au maximum des règles autorisées par la fiche d’homologation FIA (référence lightweight compétition 64, fiche N° 100),
à l’exception de la dimension de la voie arrière et de la coque restée acier (seules les vraies Lightweight compétition 64 peuvent désormais courir avec une coque alu).
Elle a été équipée en 2000 d’un moteur 3,8 l Wide Angle (Type D) Wet Sump d’une puissance d’environ 350 cv.
La voiture est prête à courir, elle est très facile à piloter, et très compétitive dans les mains d’un pilote d’expérience.

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